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  Livre troisième: La chute de Fantine

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مُساهمةموضوع: Livre troisième: La chute de Fantine       Livre troisième:  La chute de Fantine I_icon_minitimeالسبت فبراير 16, 2013 10:27 am




En 1817, à Paris, quatre étudiants, sous prétexte de bonne farce, abandonnent leurs bonnes amies, quatre jeunes filles. Or l'une d'elle, Fantine, originaire de Montreuil-sur-mer, a eu de son amoureux une petite fille de deux ou trois ans.
Livre quatrième
Fantine confie sa fille Cosette aux Thénardier, un couple d'aubergistes de Montfermeil près de Paris, qui semblent une famille heureuse avec deux jolies petites filles : l'aînée a l'âge de Cosette. Elle ne perçoit pas leur brutalité et leur insatiable cupidité.
Livre cinquième
Fantine vient travailler à Montreuil-sur-mer, à l'usine d'un certain monsieur Madeleine. Dénoncée comme "fille-mère" et renvoyée, elle ira, pour payer les Thénardier, qui réclament toujours plus d'argent sous des prétextes fallacieux, jusqu'à vendre ses cheveux, ses dents, puis "le reste".




Fantine s'offrit comme servante dans le pays ; elle alla d'une maison à l'autre. Personne ne voulut d'elle. Elle n'avait pu quitter la ville. Le marchand fripier auquel elle devait ses meubles, quels meubles ! lui avait dit : «Si vous vous en allez, je vous fais arrêter comme voleuse.» Le propriétaire auquel elle devait son loyer, lui avait dit :
«Vous êtes jeune et jolie, vous pouvez payer.» Elle partagea les cinquante francs entre le propriétaire et le fripier, rendit au marchand les trois quarts de son mobilier, ne garda que le nécessaire, et se trouva sans travail, sans état, n'ayant plus que son lit, et devant encore environ cent francs.
Elle se mit à coudre de grosses chemises pour les soldats de la garnison, et gagnait douze sous par jour.
Sa fille lui en coûtait dix.
C'est en ce moment qu'elle commença à mal payer les Thénardier.
Cependant une vieille femme qui lui allumait sa chandelle quand elle rentrait le soir, lui enseigna l'art de vivre dans la misère. Derrière vivre de peu, il y a vivre de rien. Ce sont deux chambres ; la première est obscure, la seconde est noire.
Fantine apprit comment on se passe tout à fait de feu en hiver, comment on fait de son jupon sa couverture et de sa couverture son jupon, comment on ménage sa chandelle en prenant son repas à la lumière de la fenêtre d'en face. On ne sait pas tout ce que certains êtres faibles, qui ont vieilli dans le dénûment et l'honnêteté, savent tirer d'un sou. Cela finit par être un talent. Fantine acquit ce sublime talent et reprit un peu de courage.
—Bah ! je me dis : en ne dormant que cinq heures et en travaillant tout le reste à mes coutures, je parviendrai bien toujours à gagner à peu près du pain. Et puis, quand on est triste, on mange moins. Eh bien ! des souffrances, des inquiétudes, un peu de pain d'un côté, des chagrins de l'autre, tout cela me nourrira.
Dans cette détresse, avoir sa petite fille eût été un étrange bonheur. Elle songea à la faire venir. Mais quoi ! lui faire partager son dénûment ! Et puis, elle devait aux Thénardier ! comment s'acquitter ? Et le voyage ! comment le payer ?

L'excès du travail fatiguait Fantine, et la petite toux sèche qu'elle avait augmenta. Elle disait quelquefois à sa voisine Marguerite : «Tâtez donc comme mes mains sont chaudes.»
Cependant le matin, quand elle peignait avec un vieux peigne cassé ses beaux cheveux qui ruisselaient comme de la soie floche, elle avait une minute de coquetterie heureuse.
Les Thénardier, mal payés, lui écrivaient à chaque instant des lettres dont le contenu la désolait et dont le port la ruinait.
Un jour ils lui écrivirent que sa petite Cosette était toute nue par le froid qu'il faisait, qu'elle avait besoin d'une jupe de laine, et qu'il fallait au moins que la mère envoyât dix francs pour cela. Elle reçut la lettre, et la froissa dans ses mains tout le jour. Le soir elle entra chez un barbier qui habitait le coin de la rue, et défit son peigne. Ses admirables cheveux blonds lui tombèrent jusqu'aux reins.
—Les beaux cheveux ! s'écria le barbier.
—Combien m'en donneriez-vous ? dit-elle.
—Dix francs.
—Coupez-les.
Elle acheta une jupe de tricot et l'envoya aux Thénardier.
Cette jupe fit les Thénardier furieux. C'était de l'argent qu'ils voulaient. Ils donnèrent la jupe à Eponine. La pauvre Alouette continua de frissonner.
Fantine pensa : «Mon enfant n'a plus froid. Je l'ai habillée de mes cheveux.» Elle mettait de petits bonnets ronds qui cachaient sa tête tondue et avec lesquels elle était encore jolie.

Un jour elle reçut des Thénardier une lettre ainsi conçue :
«Cosette est malade d'une maladie qui est dans le pays. Une fièvre miliaire, qu'ils appellent. Il faut des drogues chères. Cela nous ruine et nous ne pouvons plus payer. Si vous ne nous envoyez pas quarante francs avant huit jours, la petite est morte.»
Elle se mit à rire aux éclats, et elle dit à sa vieille voisine :
—Ah ! ils sont bons ! quarante francs ! que ça ! ça fait deux napoléons ! Où veulent-ils que je les prenne ? Sont-ils bêtes, ces paysans !
Cependant elle alla dans l'escalier près d'une lucarne et relut la lettre.

Comme elle passait sur la place, elle vit beaucoup de monde qui entourait une voiture de forme bizarre sur l'impériale de laquelle pérorait tout debout un homme vêtu de rouge.
C'était un bateleur dentiste en tournée, qui offrait au public des râteliers complets, des opiats, des poudres et des élixirs.
Fantine se mêla au groupe et se mit à rire comme les autres de cette harangue où il y avait de l'argot pour la canaille et du jargon pour les gens comme il faut. L'arracheur de dents vit cette belle fille qui riait, et s'écria tout à coup :
—Vous avez de jolies dents, la fille qui riez là. Si vous voulez me vendre vos deux palettes, je vous donne de chaque un napoléon d'or.
—Qu'est-ce que c'est que ça, mes palettes ? demanda Fantine.
—Les palettes, reprit le professeur dentiste, c'est les dents de devant, les deux d'en haut.
—Quelle horreur ! s'écria Fantine.
—Deux napoléons ! grommela une vieille édentée qui était là. Qu'en voilà une qui est heureuse !
Fantine s'enfuit, et se boucha les oreilles pour ne pas entendre la voix enrouée de l'homme qui lui criait : Réfléchissez, la belle ! deux napoléons, ça peut servir.
Fantine rentra, elle était furieuse et conta la chose à sa bonne voisine Marguerite :
—Comprenez-vous cela ? ne voilà-t-il pas un abominable homme ? comment laisse-t-on des gens comme cela aller dans le pays ! M'arracher mes deux dents de devant ! mais je serais horrible ! Les cheveux repoussent, mais les dents ! Ah ! le monstre d'homme ! j'aimerais mieux me jeter d'un cinquième la tête la première sur le pavé !
—Et qu'est-ce qu'il offrait ? demanda Marguerite.
—Deux napoléons.
—Cela fait quarante francs.
—Oui, dit Fantine, cela fait quarante francs.
Elle resta pensive, et se mit à son ouvrage.
Au bout d'un quart d'heure, elle quitta sa couture et alla relire la lettre des Thénardier sur l'escalier.
En rentrant, elle dit à Marguerite qui travaillait près d'elle :
—Qu'est-ce que c'est donc que cela, une fièvre miliaire ? Savez-vous ?
—Oui, répondit la vieille fille, c'est une maladie.
—Ça a donc besoin de beaucoup de drogues ?
—Oh ! des drogues terribles.
—Où ça vous prend-il ?
—C'est une maladie qu'on a comme ça.
—Cela attaque donc les enfants ?
—Surtout les enfants.
—Est-ce qu'on en meurt ?
—Très bien, dit Marguerite.
Fantine sortit et alla encore une fois relire la lettre sur l'escalier.
Le soir elle descendit, et on la vit qui se dirigeait du côté de la rue de Paris où sont les auberges.
Le lendemain matin, comme Marguerite entrait dans la chambre de Fantine avant le jour, car elles travaillaient toujours ensemble et de cette façon n'allumaient qu'une chandelle pour deux, elle trouva Fantine assise sur son lit, pâle, glacée. Elle ne s'était pas couchée. Son bonnet était tombé sur ses genoux. La chandelle avait brûlé toute la nuit et était presque entièrement consumée.
Marguerite s'arrêta sur le seuil, pétrifiée de cet énorme désordre, et s'écria :
—Seigneur ! la chandelle qui est toute brûlée ! il s'est passé des événements !
Puis elle regarda Fantine qui tournait vers elle sa tête sans cheveux.
Fantine depuis la veille avait vieilli de dix ans.
—Jésus ! fit Marguerite, qu'est-ce que vous avez, Fantine ?
—Je n'ai rien, répondit Fantine.
Au contraire. Mon enfant ne mourra pas de cette affreuse maladie, faute de secours. Je suis contente.
En parlant ainsi, elle montrait à la vieille fille deux napoléons qui brillaient sur la table.
—Ah, Jésus Dieu ! dit Marguerite. Mais c'est une fortune ! Où avez-vous eu ces louis d'or ?
—Je les ai eus, répondit Fantine.
En même temps elle sourit. La chandelle éclairait son visage. C'était un sourire sanglant. Une salive rougeâtre lui souillait le coin des lèvres, et elle avait un trou noir dans la bouche.
Les deux dents étaient arrachées.
Elle envoya les quarante francs à Montfermeil.
Du reste c'était une ruse des Thénardier pour avoir de l'argent.
Cosette n'était pas malade.
Fantine jeta son miroir par la fenêtre. Elle avait perdu la honte, elle perdit la coquetterie.
Dix-sept heures de travail, et neuf sous par jour ! Ses créanciers étaient plus impitoyables que jamais. Le fripier, qui avait repris presque tous les meubles, lui disait sans cesse : Quand me payeras-tu, coquine ? Que voulait-on d'elle, bon Dieu ! Elle se sentait traquée et il se développait en elle quelque chose de la bête farouche. Vers le même temps, le Thénardier lui écrivit que décidément il avait attendu avec beaucoup trop de bonté, et qu'il lui fallait cent francs, tout de suite ; sinon qu'il mettrait à la porte la petite Cosette, toute convalescente de sa grande maladie, par le froid, par les chemins, et qu'elle deviendrait ce qu'elle pourrait, et qu'elle crèverait, si elle voulait.
«Cent francs, songea Fantine ! Mais où y a-t-il un état à gagner cent sous par jour ?»
—Allons ! dit-elle, vendons le reste.
L'infortunée se fit fille publique.


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